Philou devant la justice du PEC...
Suite aux révélations récemment divulguées par le juge d’instruction Kinou, Philou a été immediatement mis en examen devant le tribunal de la borne et de l'anti-caresse. Récit pour ceux qui n'étaient pas présents.
Tomtom président du tribunal de grande instance du PEC invite les différents protagonistes à se lever pendant la lecture des chefs d’accusation transmis par le juge d’instruction Kinou : « Il est évident que l’accusé Philou a enfreint les règles de bases dictées par Bornus et devra répondre des 2 chefs d'accusation suivants :
1- Abandon à une cyclo pour cause de mauvais temps. La décision de jeter l'éponge avant le départ alors que l'athlète est déjà sur place constitue un facteur aggravant. La pression morale exerce sur une personne retraitée pour arriver à ses fins constitue un deuxieme facteur aggravant.
2- Annulation d’une séance à Aydat pour cause de vagues.
Cependant les circonstances autour des faits doivent etre éclaircies. La partie civile sera representée par Popo, le procureur du PEC. L’accusé n’ayant pas souhaite faire appel à un avocat, Maitre Beberto lui a été administré d’office et representera la défense. »
Les témoignages d’El magnifico et Papa Jéjé sont accablants pour la défense. Maitre beberto tente de discréditer les témoins en rappelant le passe de syndicaliste de l’un et celui de strip-teaseur du second. Le passage à la barre de l’accusé sera alors primordial. Le procureur Popo ne laisse aucune chance à l’accusé et ce dernier avoue en pleurs ces 2 méfaits.
Apres ces aveux édifiants, la défense tente alors une dernière stratégie et fait appeler à la barre Docteur Mout, expert en crème anti-caresse : « L’analyse des echantillons de crème anti-caresse retrouvés chez l’accusé montre une dégradation importante du principe actif de la dite crème». Maitre Beberto demande alors à l’expert quels sont les effets secondaires sur le comportement d’une telle perte de principe actif. « Il ne fait aucun doute que l’accusé s’est rapidement trouvé en état de manque induisant ainsi une dramatique baisse du taux de testosterone le plongant en stade lopettus status plus vulgairement appele le syndrome de la tafiole » répond docteur Mout. L’accusation présente alors une contre expertise negative realisée par les laboratoires Largier. Maitre Beberto ayant bien bossé son dossier, nous révèle alors la présence de taux hors-norme de crème anti-caresse dans ces laboratoires pouvant ainsi significativement affecter les dosages.
Juge Tomtom procède ensuite à l’appel des représentants de l’accusation puis de la défense, pour leur plaidoirie.
Le procureur du PEC, connu pour sa séverite et son intransigeance face à des faits averés de caresses, préconise une peine exemplaire : « Par 2 fois l’accusé a déliberement violé les règles du PEC, je demande donc 5 mois de radiation du PEC dont 2 fermes à compter du 14 juin. Stupeur dans la salle d’audience ! »
Lors de sa plaidoirie Maitre Beberto met d’abord en avant la défectueuse crème puis rappelle le passé irréprochable de guerrier de son client citant les 2 Embrun, les 3 Nice, le St-Jean de Luz, les charges d’entrainement réalisées malgré un travail des fois épuisant alors que d’autres profitaient d’un emploi du temps estudiantin bien plus reposant : «... C’est pourquoi je demande la relaxe totale de mon client ».
Apres de longues heures de délibération, le jury revient dans la salle d’audience :
Abdel Breslos, président du jury prend alors la parole : « Aux accusations abandon à une cyclo et annulation d’une séance pour cause de mauvais temps l’accusé est declaré... coupable. A l’accusation pression morale exercé sur une personne d’âge avance, l’accusé est declaré... non-coupable. »
Le Juge Tomtom redemande un peu de calme à l’assemblée avant d’annoncer la sentence :
« Etant entendu que l’accusé s’est rendu couplable de non respect des régles du PEC, étant entendu cependant que l’accusé n’était pas dans son état normal lors des faits, étant entendu enfin que l’accusé a montré pendant 15 années un comportement exemplaire, l’accusé est condamné à 2 mois de mise à l’épreuve à compter du 15 juin. Le tribunal se réunira le 15 Aout au soir pour restatuer sur le cas de l’accusé. Tout manquement aux règles du PEC d’ici le 15 Aout entrainera une suspenssion immédiate du PEC de l’accusé ».
Ni l'accusation, ni la defense ont decidé de faire appel...